telesurtv.net – Publicado 26 abril 2024
Durante la última jornada, el debate abogó por la unión de los pueblos indígenas del mundo para combatir la crisis climática.
El Campamento Tierra Libre (ATL) 2024 terminó este viernes en la capital brasileña con la representación de más de 200 pueblos, donde se demandó la garantía de los derechos de los pueblos originarios, la demarcación de tierras y el fin de la violencia en sus territorios.
Durante la jornada, el debate de ATL 2024 abogó por la unión de los pueblos indígenas del mundo para combatir la crisis climática, con la participación de líderes de diferentes naciones que dialogaron sobre los desafíos y consecuencias del cambio climático.
En este sentido, el coordinador ejecutivo, Kleber Karipuna, resaltó la urgencia de una acción internacional conjunta de las organizaciones indígenas para advertir políticas que pongan en riesgo sus derechos.
« La ATL está trayendo a familiares de otros países para que conozcan nuestra realidad, y nosotros podamos conocer su realidad, para que juntos, en esta alianza global de pueblos indígenas, podamos luchar por mejorar nuestros derechos », destacó Kleber.
Por su parte, la Alianza Mesoamericana de Pueblos de los Bosques de Costa Rica, representada por Levi Sucre, exigió que fueran reconocidos los conocimientos de los pueblos indígenas en el enfrentamiento al cambio climático y recalcó el derecho a la consulta previa, libre e informada.
“Exigimos consultas con nuestro pueblo para todos los proyectos, todos los derechos y todas las leyes. Como alianza global, creemos en el mensaje que trae Apib aquí en ATL: nuestro tiempo es ancestral, no temporal”, acotó el líder.
También en esta edición, líderes indígenas y quilombolas de Brasil ahondaron en las discusiones sobre el derecho a la consulta previa, libre e informada durante el lanzamiento del libro “Los tribunales brasileños y el derecho a la consulta previa, libre e informada”.
Con anterioridad, se realizó una marcha en la capital brasileña en la que se solicitaron oficialmente las tierras en las que han vivido desde hace siglos y la protección de sus territorios de actividades criminales como la minería ilegal.
En la marcha hacia la Plaza de los Tres Poderes de Brasilia donde se encuentran el Congreso, la Corte Suprema y el palacio presidencial de Planalto, portaron pancartas con mensajes como “El futuro es indígena” y sostuvieron un encuentro con el presidente Luiz Inácio Lula, quien se comprometió con el trabajo de demarcación de la tierra.
El Gobierno nacional anunció la creación de un grupo de trabajo para articular la garantía de este derecho constitucional. Las demarcaciones estuvieron paralizadas desde el golpe de Estado a la expresidenta Dilma Rousseff en 2016 y fueron reactivadas por Lula en 2023.
Desde que asumió, el presidente Lula demarcó 10 tierras indígenas. El movimiento indígena solicita que otros cuatro territorios sean demarcados en los próximos días.
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Au cours de la dernière journée, le débat a plaidé en faveur de l’union des peuples autochtones du monde pour lutter contre la crise climatique.
Le Camp Terre Libre (ATL) 2024 s’est terminé ce vendredi dans la capitale brésilienne avec la représentation de plus de 200 peuples, où ils ont exigé la garantie des droits des peuples autochtones, la démarcation des terres et la fin de la violence sur leurs territoires.
Au cours de la journée, le débat ATL 2024 a plaidé pour l’union des peuples autochtones du monde pour lutter contre la crise climatique, avec la participation de dirigeants de différentes nations qui ont discuté des défis et des conséquences du changement climatique.
En ce sens, le coordinateur exécutif, Kleber Karipuna, a souligné l’urgence d’une action internationale conjointe des organisations autochtones pour mettre en garde contre les politiques qui mettent leurs droits en danger.
« L’ATL fait venir des proches d’autres pays pour qu’ils puissent connaître notre réalité, et que nous puissions connaître leur réalité, afin qu’ensemble, dans cette alliance mondiale des peuples autochtones, nous puissions lutter pour améliorer nos droits », a souligné Kleber.
De son côté, l’Alliance mésoaméricaine des peuples forestiers du Costa Rica, représentée par Levi Sucre, a exigé que soient reconnues les connaissances des peuples autochtones face au changement climatique et a souligné le droit à une consultation préalable, libre et éclairée.
« Nous exigeons des consultations avec notre peuple pour tous les projets, tous les droits et toutes les lois. En tant qu’alliance mondiale, nous croyons au message qu’Apib apporte ici à ATL : notre époque est ancestrale et non temporelle », a déclaré le leader.
Également dans cette édition, les dirigeants indigènes et quilombolas du Brésil ont plongé dans les discussions sur le droit à une consultation préalable, libre et éclairée lors du lancement du livre « Les tribunaux brésiliens et le droit à une consultation préalable, libre et éclairée ».
Auparavant, une marche avait eu lieu dans la capitale brésilienne au cours de laquelle ils réclamaient officiellement les terres sur lesquelles ils vivaient depuis des siècles et la protection de leurs territoires contre les activités criminelles telles que l’exploitation minière illégale.
Lors de la marche vers la Place des Trois Pouvoirs à Brasilia, où se trouvent le Congrès, la Cour suprême et le palais présidentiel du Planalto, ils ont brandi des banderoles avec des messages tels que « L’avenir est indigène » et ont tenu une réunion avec le président Luiz Inácio Lula, qui s’est engagé dans les travaux de délimitation du territoire.
Le gouvernement national a annoncé la création d’un groupe de travail pour articuler la garantie de ce droit constitutionnel. Les démarcations étaient paralysées depuis le coup d’État contre l’ancienne présidente Dilma Rousseff en 2016 et ont été réactivées par Lula en 2023.
Depuis son entrée en fonction, le président Lula a délimité 10 terres indigènes. Le mouvement indigène demande que quatre autres territoires soient délimités dans les prochains jours.
Abya Yala 