Pueblos originarios de Abya Yala : El pueblo Shawi o Chayahuita // Le peuple Shawi ou Chayahuita !

Pueblo indígena del Perú conocido como Chayahuita o Shawi.

Su autodenominación es campamento piyapi = nuestro pueblo o piyapi = gente

Ubicación

Departamento de Loreto/Amazonas :

Distritos de Balsapuerto, Cahuapanas, Jeberos, Lagunas, Morena, TNTE César López, Yurimaguas

Departamento de San Martín/San Martín

Distrito de Papalaya

Población: 13.717 personas (50,9% menores de 15 años)

Lengua: Cayahuita de la familia lingüística Jivaro-Cahuapana (lenguas poco documentadas)

Su mito fundacional cuenta que los hombres y mujeres de este pueblo se formaron a partir de maní crudo, o chawa-huita en su lengua.

Las evidencias históricas de la presencia de este pueblo en la época colonial se remontan a 1538/1539, cuando los exploradores españoles Alonso de Mercado y Diego Nuñez atravesaron el territorio ocupado por los shawis.

Una segunda incursión tuvo lugar en una zona de gran importancia por una orden jesuita que comenzó a fundar misiones con la población indígena en los años 1638/1768, fundando Nuestra Señora de Paranapuras en 1652 y Chayabita en 1678, las misiones más importantes que albergan a la mayoría de la población Shawi.

Otros Shawis se agruparon en otras misiones con la población Shiwilu y Muniche.

La reclusión en las misiones provocó epidemias entre los nativos, y algunos huyeron de las misiones.

Los que se quedaron en las misiones permanecieron allí hasta la expulsión de los jesuitas de la región a mediados del siglo XVIII, cuando volvieron a su modo de vida tradicional.

A finales del siglo XVIII, se dedicaban a la producción y recolección de caucho, pieles de animales y zarzaparrilla. El auge del caucho duró hasta la década de 1940.

Alrededor de los años 50, miembros del Instituto Lingüístico de Verano (ILV) llegaron y se instalaron en la región, empezando a estudiar la lengua y a realizar labores misioneras.

En los años 70 se crearon escuelas bilingües, al mismo tiempo que se promulgaba una ley sobre comunidades indígenas, lo que llevó a agrupar a los Shawis en comunidades indígenas.

Modo de vida

Mujeres indígenas del pueblo shawi. Fuente de la imagen: CODEPISAM

Su modo de vida tradicional se basaba en la convivencia familiar en pequeños grupos que abarcaban 3 generaciones.

Antes, los jóvenes se casaban pronto, antes de la pubertad, y el marido se instalaba en la casa de su mujer o en la comunidad al menos hasta el nacimiento de su 1er hijo.

Cualquiera tenía derecho a elegir una parcela de bosque para desbrozarla y plantar sus futuros cultivos, con un calendario de siembra preciso: primero maíz, luego mandioca o yuca y después plátano.Las mujeres eran las que se encargaban de las cosechas, cada parcela se ocupaba durante 3 años y luego se dejaba en barbecho hasta que se replantaba. Otras parcelas eran entonces desbrozadas por los hombres.

Los cultivos son mandioca, plátano, maíz, judías, cacahuetes, arroz, piñas, papayas, algodón y tabaco.

La agricultura se complementa con la caza y la pesca, y la cría de aves y pequeños animales, que es una fuente importante de su sustento.

Productos como el arroz, los cacahuetes, el maíz y las judías se venden en los mercados.

También extraen madera con fines comerciales, de forma colectiva.

El concepto shawi de propiedad estaba individualizado. Si una mujer criaba pollos, sólo ella podía decidir si los vendía o no, aunque su marido decidiera lo contrario; lo mismo ocurría con las piraguas, en las que sólo la propietaria podía decidir si las prestaba o no.

Tienen una forma de parentesco ceremonial basada en 2 acuerdos, uno relativo al recién nacido y al adulto invitado a cortar el cordón umbilical al nacer. El segundo se refiere a la relación establecida entre el niño y el adulto invitado a pintarle la cara por primera vez.

Ritos de pubertad para las niñas

Deben someterse a aislamiento en una pequeña habitación, hilando algodón hasta que tengan hilo suficiente para confeccionar una falda. Se les prohíbe ingerir grandes cantidades de alimentos en esta época. Las mujeres las preparan para su papel de esposas y, al final del periodo de aislamiento, les cortan el pelo.

Este pueblo observa tabúes, y su incumplimiento puede provocar catástrofes naturales como tormentas e inundaciones.

Creencias/religión tradicional

El mundo espiritual está muy presente en su vida cotidiana, y temen a los espíritus de la selva.

La figura clave de los ritos es el chamán, que puede proteger a su pueblo de los malos espíritus y utilizarlos contra los enemigos. Se les teme y respeta.

Los rituales chamánicos de curación suelen utilizar plantas medicinales.

Organizaciones comunitarias

Se organizan en varias federaciones comunitarias para defender mejor sus derechos:

FECONACHA, Federación de Comunidades Indígenas Chayahuita

FECONADIC, Federación de Comunidades Indígenas del Distrito de Cahuapanas

FECOSHARMA, Federación de Comunidades Shawi de Armanayacu

OSHAYAP , Organización Shawi de Yanayacu de Paranapura

FUENTE : https://peuplesautochtones.wordpress.com/

SOURCE : http://cocomagnanville.over-blog.com/…/perou-le-peuple…

Peuple autochtone du Pérou connu en tant que Chayahuita ou Shawi.

Leur autodésignation est camp piyapi = notre peuple ou piyapi = peuple

Localisation

Département de Loreto/Amazonas :

Districts de Balsapuerto, Cahuapanas, Jeberos, Lagunas, Morena, TNTE César López, Yurimaguas

Département de San Martín/San Martín

District de Papalaya

Population : 13.717 personnes (50.9% ont moins de 15 ans)

Langue : cayahuita de la famille des langues jivaro-cahuapana (langues mal documentées)

Leur mythe de fondation raconte que les hommes et les femmes de ce peuple ont été formés à partir de cacahuètes crues ou chawa-huita dans leur langue.

Des preuves historiques de la présence de ce peuple à l’époque coloniale remontent aux années 1538/1539 quand les explorateurs espagnols Alonso de Mercado et Diego Nuñez ont traversé le territoire occupé par les Shawis.

Une deuxième incursion a lieu dans une zone de grande importance par un ordre jésuite qui débute la fondation de missions avec la population indigène dans les années 1638/1768, fondation de notre dame de Paranapuras en 1652, de Chayabita en 1678, missions les plus importantes abritant la plus grande partie de la population Shawi.

D’autres Shawis sont regroupés dans d’autres missions avec la population Shiwilu et Muniche.

La réclusion dans les missions entraîne l’apparition d’épidémies chez les indigènes, certains fuient les missions.

Ceux qui sont restés dans les missions y restent jusqu’à ce que les jésuites soient expulsés de la région au milieu du XVIIIe siècle et ils reprennent leur mode de vie traditionnel.

A la fin du XVIIIe siècle ils participent à la production et la collecte du caoutchouc, des peaux d’animaux et de la salsepareille. Le boom du caoutchouc dure jusque dans les années 1940.

Vers la décennie 1950 des membres de l’institut d’été de linguistique, SIL arrivent et s’installent dans la région, ils commencent à étudier la langue et font leur travail missionnaire.

Dans les années 1970 sont créées des écoles bilingues alors qu’une loi est promulguée sur les communautés indigènes qui provoque le regroupement des Shawis dans des communautés indigènes.

Mode de vie

Leur mode de vie traditionnel était basé sur le regroupement familial en petits groupes s’étendant sur 3 générations.

Autrefois les jeunes se mariaient tôt, avant la puberté et le mari s’installait dans la maison ou la communauté de son épouse au moins jusqu’à la naissance de leur 1er enfant.

Les ressources proviennent de l’agriculture sur brûlis, n’importe qui avait le droit de choisir une parcelle de forêt à défricher pour y planter ses futures récoltes, avec un calendrier de plantation précis : d’abord le maïs, puis le manioc ou yucca et ensuite la banane plantain.

Les femmes étaient celles qui s’occupaient des récoltes, chaque parcelle était occupée pendant 3 ans puis elles étaient laissées en jachère le temps qu’elles se renouvellent. D’autres parcelles étaient alors défrichées par les hommes.

Les espèces cultivées sont le manioc, la banane plantain, le maïs, les haricots, les arachides, le riz, les ananas, les papayes, le coton et le tabac.

L’agriculture est complétée par la chasse et la pêche, l’élevage d’oiseaux et de petits animaux qui est une source importante de leur subsistance.

Des produits sont commercialisés sur les marchés : riz, arachides, maïs, haricots.

Ils extraient également le bois à des fins commerciales, collectivement.

Les cultures sont :

Le concept de la propriété chez les Shawis était individualisé. Si une femme élevait des poulets, elle seule devait décider de les vendre ou non, même si son mari en avait décidé autrement, idem pour les pirogues, seul le propriétaire pouvait décider de les prêter ou non.

Ils ont une forme de parenté cérémonielle basée sur 2 modalités , l’une au niveau du nouveau-né et de l’adulte invité à couper le cordon ombilical à la naissance. La seconde concerne la relation établie entre l’enfant et l’adulte invité à peindre son visage pour la première fois.

Rites de puberté des filles

Elles doivent subir un isolement dans une petite pièce, filant le coton jusqu’à ce qu’elles aient assez de fil pour se confectionner une jupe. On leur interdit de consomme de grandes quantités de nourriture à cette période. Les femmes préparent les jeunes filles à leur rôle de femmes et d’épouses, à la fin de l’isolement on coupe des cheveux des jeunes filles.

Il y a l’observation de tabous chez ce peuple et ne pas suivre ces derniers peut conduire à des catastrophes naturelles comme des tempêtes ou des inondations.

Le monde spirituel est très présent dans leurs vie quotidienne, ils craignent les esprits de la selva.

Le personnage clé des rites est le chaman, qui peut protéger les siens des mauvais esprits et les utiliser contre des ennemis. Ce sont des hommes craints et respectés.

Les rituels chamaniques de guérison utilisent souvent des plantes médicinales.

Organisations communautaires

Ils sont organisés en plusieurs fédérations communautaires afin de défendre au mieux leurs droits :

FECONACHA, Fédération des Communautés Autochtones Chayahuita

FECONADIC, Fédération des Communautés Autochtones du district de Cahuapanas

FECOSHARMA, Fédération des Communautés Shawis d’Armanayacu

OSHAYAP , Organisation Shawi du Yanayacu de Paranapura

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