Yuturi Warmi : la primera guardia de mujeres contra la minería en la selva amazónica de Ecuador // La première garde de femmes contre l’exploitation minière dans la forêt amazonienne de l’Équateur !

nodal.am – MAYO 13, 2024

Una patrulla femenina custodia la selva amazónica de Ecuador !

En la selva amazónica ecuatoriana más de 40 mujeres Kichwas de serena, una comunidad ubicada a orillas del río Jatunyacu, en el Alto Río Napo, se organizaron y consolidaron la primera guardia de mujeres contra la minería.

El grupo se llama Yuturi Warmi: mujeres conga-hormigas. Tras organizarse salieron a defender su territorio contra toda forma de intromisión, la contaminación de sus ríos y la destrucción de la selva.

“Nosotras estamos organizándonos en contra del ataque sistemático que estamos viviendo con la minería ilegal, porque todas las formas de minería en la provincia de Napo, dentro de nuestro territorio, son ilegales”, asegura María José Andrade Cerda de 28 años, una de las lideresas más jóvenes de Yuturi Warmi.

María dijo que desde la llegada de las mineras, su región y comunidad han perdido la paz y, por lo tanto, se mantienen en constante vigilancia de que los mineros, los operarios y los agentes de la empresa minera no lleguen y traten de conversar con el presidente, con las familias o con otros dirigentes. En este amplio reportaje de Mongabay Latam, Majo comparte las múltiples afectaciones que las minerías ilegales han causado en la Amazonía del ecuador.

“Más abajo, en el río, también podemos ver cambios de color en el agua. Los niños y todos los que utilizamos el agua y nos bañamos en el río sentimos esa diferencia, no se siente igual”, cuenta Majo.

Comienzo de la guardia en la selva amazónica ecuatoriana !

Fue en febrero de 2020 cuando la cuenca de río Jatunyacu fue concesionado a una empresa minera. Sin embargo, la guardia de mujeres contra la minería ya había comenzado a realizar pequeñas actividades desde 2016 con el fin de generar una fuente de ingresos y empoderamiento para las mujeres en la Amazonía.

Las guardias en Ecuador se han visto como una figura de hombres que salen armados, dentro de su lucha también está la lucha contra las ideas machistas que aún prevalecen en los territorios. Cuentan con seis ejes de trabajo. El primero es la guardianía y defensa territorial. Dos, el enfoque de artesanías. Tres, el factor de educación en el ámbito intercultural y bilingüe. Cuatro, que no se pierda la medicina ancestral. Cinco, un turismo de resistencia donde el pueblo decida y construya. Seis, la cultura, la tradición y toda la ancestralidad que tienen como pueblo kichwa.

Asimismo, las guardianas recalcan que su forma de defender el territorio no sólo es de manera física, haciendo recorridos por el territorio y haciendo tácticas de protección, también se organizan de maneras distintas a las que lo hacen los hombres.

“Nosotras no nos quedamos ahí nada más, sino que hacemos también reuniones para compartir tenemos otra visión, porque somos mujeres, porque somos madres e hijas”, narra Majo.

FUENTE / SOURCE : https://www.nodal.am/…/yuturi-warmi-la-primera-guardia…/

Une patrouille féminine garde la jungle amazonienne de l’Équateur !

Dans la jungle amazonienne équatorienne, plus de 40 femmes Kichwa de Serena, une communauté située sur les rives de la rivière Jatunyacu, dans le cours supérieur du fleuve Napo, ont organisé et consolidé la première garde féminine contre l’exploitation minière.

Le groupe s’appelle Yuturi Warmi : des femmes conga-fourmis. Après s’être organisées, elles sont partis défendre leur territoire contre toutes formes d’interférences, la pollution de leurs rivières et la destruction de la jungle.

« Nous nous organisons contre l’attaque systématique que nous vivons avec l’exploitation minière illégale, car toutes les formes d’exploitation minière dans la province de Napo, sur notre territoire, sont illégales », déclare María José Andrade Cerda, 28 ans, l’une des plus jeunes dirigeantes de Yuturi Warmi.

María a déclaré que depuis l’arrivée des sociétés minières, sa région et sa communauté ont perdu la paix et, par conséquent, elles restent constamment vigilantes pour que les mineurs, les travailleurs et les agents de la société minière n’arrivent pas et n’essayent pas de parler avec le président, avec les familles ou avec d’autres dirigeants. Dans ce rapport détaillé de Mongabay Latam, Majo partage les multiples effets que l’exploitation minière illégale a provoqués en Amazonie équatorienne.

« Plus loin dans la rivière, on peut aussi voir des changements de couleur dans l’eau. Les enfants et nous tous qui utilisons l’eau et nous baignons dans la rivière ressentons cette différence, ce n’est pas la même chose », explique Majo.

Début de la garde dans la jungle amazonienne équatorienne !

C’est en février 2020 que le bassin du fleuve Jatunyacu a été concédé à une société minière. Cependant, la Garde des femmes contre l’exploitation minière avait déjà commencé à mener de petites activités depuis 2016 afin de générer une source de revenus et d’autonomisation pour les femmes d’Amazonie.

Les gardes en Équateur ont été considérées comme une figure d’hommes qui sortent armés ; dans leur combat, il y a aussi la lutte contre les idées sexistes qui prédominent encore dans les territoires. Elles disposent de six axes de travail. Le premier est la tutelle et la défense du territoire. Deuxièmement, l’approche artisanale. Troisièmement, le facteur éducation dans le domaine interculturel et bilingue. Quatrièmement, la médecine ancestrale. Cinquièmement, un tourisme de résistance où le peuple décide et construit. Sixièmement, la culture, la tradition et toute l’ascendance qu’elles ont en tant que peuple Kichwa.

De même, les gardiennes soulignent que leur manière de défendre le territoire ne consiste pas seulement physiquement, en effectuant des tournées du territoire et en utilisant des tactiques de protection, mais qu’elles s’organisent également de manière différente de celle des hommes.

« Nous ne restons pas seulement là, mais nous organisons également des réunions pour partager notre vision, parce que nous sommes des femmes, parce que nous sommes des mères et des filles », explique Majo.

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